• Fiche technique

    Titre japonais サムライチャンプルー
    Titre français Samouraï Champloo
    Format Série
    Titre anglais Samurai Champloo
    Studio
    Genre Historique / Comédie
    Période 2004 - 2005
    Épisodes 26
    Durée 25 min
    Interêt global   aide coeur1.gif
    Staff Auteur : Dai Sato
    Réalisation : Shinichirô Watanabe
    Scénario : Shinji Obara, Dai Sato
    Décors : Takeshi Waki

    Résumé

    Pendant l’ère Edo, la jeune Fuu mène une vie difficile en tant que serveuse dans un petit restaurant, où surgissent deux inconnus : le premier est Mugen, dix neuf ans, un aventurier adepte de la bagarre et doué au sabre, malgré sa dégaine de simple voyou. Monnayant son aide contre un nombre conséquent de repas à l’œil, il occis en deux temps trois mouvements les hommes de main du caïd local qui cherchait des noises à Fuu. Le deuxième inconnu est Jin, vingt ans, à l’allure beaucoup plus noble, tel un samouraï mais tout aussi expert au sabre que Mugen. Jin s’est illustré en annihilant la garde d’élite du magistrat de la ville, qui tourmentait un brave homme.

    Au restaurant, Mugen est excité de rencontrer un adversaire à sa hauteur et provoque Jin en duel. Jin relève le défit et les deux hommes mettent à sac les lieux pendant leur combat. Ils sont finalement maîtrisés et arrêtés par les autorités, qui s’empressent de les juger sommairement et d’organiser leur exécution. Ceci n’est qu’une mauvaise passe et les deux hommes arrivent à faire taire temporairement leur divergence pour s’échapper, avec l’aide modeste de Fuu, qui revendique le fait de les avoir sauvé et exige d’eux qu’ils lui payent leur dette en retour.

    Bien qu’ils se regardent encore en chiens de faïence, Fuu les convainc tous les deux de l’accompagner dans son voyage, à la recherche d’un mystérieux samouraï qui sent le tournesol.

    Commentaire

    Samurai Champloo s’articule en deux saisons. En pratique, la chaîne hertzienne Fuji a diffusé les dix sept premiers épisodes puis a interrompu la série, qui a repris depuis le début sur une chaîne du satellite. A raison d’un épisode par semaine, cela a fait une interruption d’un peu plus de quatre mois avant de voir des épisodes inédits. A partir du chapitre dix huit, la série a entamé officiellement une seconde saison, qui n’a donc duré que neuf épisodes.

    Shinichiro Watanabe, également réalisateur de Cowboy Bebop, a dirigé la série Samurai Champloo. Nous retrouvons également Dai Saito comme scénariste sur les deux séries. Il n’est donc pas étonnant de retrouver certaines similitudes entre les deux titres. Cowboy Bebop joue énormément sur une ambiance musicale orientée jazz, plutôt originale pour une histoire de science fiction. Le thème moyenâgeux d’origine de Samurai Champloo est également en décalage complet avec la bande originale, axée franchement hip-hop. Le mot Champloo est directement tiré du dialecte parlé à Okinawa et signifie mélange. Il est généralement utilisé pour caractériser la culture de cette île, influencée aussi bien par le Japon, la Chine ou que les Etats Unis. C’est également un bon reflet de la série, qui associe un bon nombre d’éléments épars empruntés aussi bien à l’orient qu’à l’occident.

    Le principal point commun en Cowboy Bebop et Samurai Champloo, concerne le récit et l’agencement des épisodes, où alternent histoires abracadabrantes, satires historiques, drames épisodiques et étapes essentielles à l’avancée de la trame générale. La trame est parfois si décousue que nous nous demandons s’il y aura véritablement un dénouement et si la quête de Fuu n’est qu’un prétexte de départ pour nous faire partager des aventures fumeuses.

    A plusieurs reprises, la mise en scène s’amuse à déraper et à nous faire sortir du dessin animé, comme dans un Tex Avery, avec des pointes d’accélération pour nous montrer des images du XXIème siècle, avant de revenir à la bonne époque. Cependant, il est difficile de parler d’une bonne époque, car indépendamment de ces sauts temporels avec notre monde moderne, la série est truffée d’anachronismes. L’histoire se déroule officiellement à la période Edo, aux environs du XVIIème siècle mais vu les divers éléments et les personnages historiques qui croisent la route de nos trois héros, elle déborde allègrement jusqu’à la deuxième moitié du XIXème siècle. De ce côté-là, le scénario s’affranchie de la contrainte historique, tout en faisant semblant de la respecter en n’allant pas trop loin dans le délire non plus. Nous n’avons pas vu traîner des vaisseaux spatiaux, comme dans d’autres séries à caractère historique, qui se veulent plus sérieuses.

    Malgré toutes ces invraisemblances, nous approfondissons le caractère et le passé de chacun des personnages au fil des aventures. Jin est un rônin, un samouraï déchu sans maître. Il n’en reste pas moins le brillant élève dans le passé d’un célèbre dojo et se révèle posé et réfléchi, imprégné des dignes valeurs à défendre à l’aide de son sabre. Devant un repas après des jours de jeun, son attitude est beaucoup moins prestigieuse et il n’hésite pas à disputer à Fuu et Mugen le moindre morceau. L’apparence de Mugen est aux antipodes de celle de Jin, avec un style de combat et de vie qui s’apparente à celui d’un bandit. Mugen est doué au combat mais n’agit que par instinct tandis que Jin agit en mettant en pratique ses enseignements et son art du sabre. Nous sentons cependant que les deux hommes sont blessés dans leur âme et font presque de leur périple une sorte de pèlerinage pour se retrouver eux-mêmes. Fuu qui suit le mouvement et les sauts d’humeur et d’écart des deux autres, reste finalement le personnage le plus emblématique, avec sa quête mystérieuse. Tout le monde en vient à se demander si le samouraï qui sent le tournesol existe vraiment, ou si elle cherche juste à échapper à une vie morose pour vivre des aventures au combien plus excitantes.

    En conclusion, Samurai Champloo est une série sympathique à suivre et où, vous l’allez compris, l’intrigue principale reste en retrait par rapport aux différentes étapes qui rythment le parcours. Le dénouement nous surprend presque en regard de tous les épisodes précédents.

    Commentaire

    Cet manga anime tres bon dès la bande originale on perçoit tout l'originalité,qui mele du hip hop a l'action, joue sur des effets de flash back genre rewind d'un magnétoscope, le tout mixé dans une ambiance délirante!
    Je tiens à rajouter que n'étant pas fan de hip hop j'etais un peu déconcertée, mais une fois prise par l'histoire ça colle vraiment bien...
    Une expérience à tenter, très beau graphisme, art du combat, ce manga met une histoire du japon médieval à la sauce XXième siècle comme peut on oser le faire.
    De l'action , du rythme, de l'humour - vraiment distrayant-

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